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Le vrai sens de la photographie, au-delà de la production d’images, est de dépeindre une histoire. Qu’il s’agisse de journalisme, de mode ou de mariage, elle raconte à travers des regards, des gestes et des sentiments, saisis sur l’instant. Lors d’un mariage, c’est la réunion de toutes les photos qui dessine la journée des mariés. Prendre des photos des invités sans avoir ce concept en tête revient à raconter de multiples histoires, en passant à côté de la grande. C’est pourquoi je m’attacherai à proposer un reportage de votre journée, en recherchant avant tout la spontanéité et la sincérité des moments éphémères qui la composent.

Les contraintes du photographe

La photo ne se résume pas à actionner un bouton en pointant l'objectif vers notre sujet. Certes, le photographe est soumis à des contraintes techniques : il doit maîtriser les réglages de son appareil sur le bout des doigts, analyser son environnement et composer son cadrage. Mais en amont de tout ça, il réfléchit à la composition de la photo, et surtout à sa relation avec son sujet. Sera-t-il proche ou éloigné ? Va-t-il interagir avec lui, et lui demander de se placer ? Ou au contraire, tentera-t-il de se faire le plus discret possible ?

Les styles de photographie

Lors d’un reportage tel que le mariage, plusieurs postures et plusieurs styles sont possibles. Il existe 3 courants majeurs :

Fearless

Dans une démarche proche du photojournalisme, les images sont prises sur le vif, au cœur de l’action. Le photographe intervient très peu.

Moody

Le but est de travailler l’ombre pour révéler la lumière et susciter des émotions. Les couleurs sont généralement atténuées.

Fine-art

L’attention se porte sur chaque détail. Les sujets posent dans des lieux somptueux. Les images semblent sorties des magazines de mode.

Mon parti pris : la polyvalence au service de votre histoire

Je m’oriente plutôt vers le Fearless / Moody, mais ces trois styles se retrouvent dans mes photos, car j’aime diversifier ma pratique. Je suis attiré autant par des moments simples que par le feu de l’action ou une composition symétrique. Vous pouvez maintenant parcourir ma galerie en ayant ces différents styles en tête, et regarder les photos avec un oeil nouveau. Qu’y voyez-vous ? Quel style vous plaît et vous ressemble ?

Ma préférence ira toujours à la lumière naturelle. Il existe évidemment plusieurs moyens d’éclairer une scène, comme des projecteurs ou le flash. Mais la lumière naturelle a un rendu sur la peau qui reste inégalé, et bien plus… naturel, justement. Elle est aussi bien plus pratique : faire des photos avec une source de lumière externe est toujours plus compliqué et peut rompre le charme du moment. Mais pour les conditions lumineuses difficiles, je possède un flash cobra (un flash externe que l’on peut orienter pour diffuser la lumière et la rendre moins agressive), ainsi qu’un projecteur.

J’utilise les deux techniques indépendamment. Leurs différences sont nombreuses, et concernent aussi bien le résultat en image que la philosophie de la prise de vue.

Argentique, numérique, késaco ?

Un appareil photo capture la lumière qu’il reçoit pour la fixer sur une image. Et il existe deux techniques pour y parvenir : l’argentique et le numérique.

Les appareils numériques

sont les plus répandus aujourd’hui, pour leur rapidité et leur polyvalence. Leur atout principal : ils permettent de sauvegarder les photos sur une carte mémoire pour ensuite les visionner et les éditer sur ordinateur. Avec un numérique, on peut donc prendre des photos sans compter.

Les appareils argentiques

quant à eux, utilisent des pellicules (oui, comme dans les jetables). Les photos sont donc comptées, mais ces appareils ont un avantage indéniable face au numérique : leurs photos ont une “âme”. Les couleurs, le grain, il s’en dégage une certaine poésie.

Deux mondes radicalement différents

Le but est donc le même, capturer une image. Mais un véritable fossé sépare les deux techniques : le temps ! En effet, avec un numérique, les photos sont disponibles immédiatement. Mais en argentique, pour consulter les clichés, il faut attendre : 1 - d’avoir terminé sa pellicule, 2 - de la faire développer et scanner, 3 - de la retirer au laboratoire. Ces étapes peuvent durer 1 semaine au minimum, et requièrent de la patience…

Un photographe spécialisé dans l’argentique aura donc une autre philosophie. Son approche sera plus technique, et focalisée sur la qualité de la prise de vue. Sans oublier que la manipulation des pellicules requiert quelques précautions, mais rassurez-vous, les accidents sont rares.

A vous de choisir !

J’utilise aussi bien le numérique que l’argentique, et j’aime passer de l’un à l’autre. Le numérique m’offre sa simplicité d’usage et ses infinies possibilités de création. L’argentique me séduit pour l’application qu’il requiert et la sensibilité du rendu final.

Racontez-moi : le plus beau jour de votre vie